De même que lors de l’édition de sites web on ne peut pas utiliser n’importe quelle image trouvée sur internet, il est impensable de recourir à une chanson ou un morceau de musique sans se poser la question des droits d’auteur. Que ce soit pour une vidéo, une appli ou tout autre support multimédia qui demande une illustration sonore, les droits de diffusion se payent et requièrent une autorisation.
Musique libre de droits, c’est quoi ?
Heureusement pour les éditeurs de multimédia, le domaine public compte un large choix de pièces musicales qui ne sont plus protégées par le droit d’auteur ; mais elles se limitent bien souvent à la musique classique ou populaire, voire anonyme. En principe, une oeuvre accède au domaine public soixante-dix ans après le décès de son auteur ou du dernier survivant.
Autrement dit s’il existe des héritiers du compositeur, les choses se compliquent… Les droits peuvent aussi avoir été rachetés entre temps par une entreprise, pour sa publicité par exemple : elle a dès lors l’usage exclusif du morceau à moins de payer à cette dernière lesdits droits de diffusion.
Musique libre, oui mais pour qui ?
Sont aussi confrontés à la question des droits d’auteur les restaurateurs et bars par exemple qui souhaitent diffuser une musique d’ambiance, y compris la radio : tout commerçant doit déclarer la sonorisation de son lieu et payer un forfait à la SACEM. Cette redevance est la même pour tous les commerces : supermarchés, coiffeurs… ainsi que pour la musique d’attente téléphonique, etc.
En réponse à cette problématique, il existe des banques de musiques libres de droits qui se multiplient sur le net et mettent à disposition des morceaux par thème et par genre : idéal pour trouver une musique qui « colle » à l’ambiance recherchée – bien-être, enfants, glamour, nature, vacances…
Comment ça marche ?
La musique dite libre de droits ne s’utilise pas pour autant à tout va, ni de n’importe quelle manière. Sa diffusion est régie par des licences d’exploitation proposées en fonction du projet, du lieu et du support : lieu public ou privé, radio, téléphone, site web, CD…
Généralement la licence n’est valable que pour un seul projet mais a l’avantage de ne pas être limitée dans le temps, ce qui la distingue du forfait SACEM qu’il faut renouveler tous les ans pour la diffusion dans un café ou une salle d’attente par exemple.
Les prix dépendent de la surface sonorisée (de 5 EUR à 80 EUR par titre et par an) et il existe une tarification précise pour chaque usage : national ou mondial, téléphonique, audiovisuel, etc.
Quelques sites référents
Sur la toile on trouve notamment de nombreuses sources de musiques libres de droits. Les illustrations musicales proposées sont idéales pour toutes sortes d’utilisations, du Smartphone au générique télé en passant par la pub internet ou même, le cinéma. Voir le site Audiobank qui propose par exemple un large éventail de musiques adaptées à un usage télévisuel ou multimédia.