Récemment titulaire (ou plutôt survivante) d’une Licence de Lettres Modernes, je me lançai il y a quinze jours à la recherche d’une activité plus concrète que la fac, et me suis demandé ce qu’on pouvait bien faire avec ces connaissances qui offrent peu de débouchés.

Intéressée par la rédaction, à part se tourner vers le journalisme, je ne voyais pas trop, mais la presse étant un milieu sans merci et nécessitant des études spécialisées supplémentaires, il fallait déjà débuter par quelque chose de moins ambitieux. Et, oh révélation : moi qui suis une internaute confirmée, je me suis dit qu’il y avait bien quelqu’un derrière tous ces sites web et communautés virtuelles, que nous utilisons souvent quotidiennement, et qu’il fallait bien que quelqu’un se charge d’en écrire les contenus

Trouver une société pouvant m’accueillir

Je vous passe la suite d’associations d’idées et de hasards par laquelle j’en suis arrivée à contacter une TPE (Très petite entreprise – oui ça existe!) spécialisée, pour faire court, dans l’édition de sites internet. Je dis cela parce qu’ils font en fait tout plein de choses à la fois et ça serait assez complexe à résumer, surtout que je n’ai pas encore tout compris!

Dans les grandes lignes, toute activité de rédaction et d’édition sur le web va de pair avec un souci de visibilité, surtout si les sites en question vous appartiennent et vous font manger tous les mois. Bon. Se rendre visible sur le net, c’est utiliser la technique du référencement, qui se base (très très très) grossièrement sur l’utilisation de mots-clés et de liens qui renvoient vers les sites que je viens d’évoquer, afin de les faire apparaître sur Google.

En fait, c’est créer tout un réseau de manière plus ou moins subtile (ici on essaye le plus, car plus on la joue fine moins on met la puce à l’oreille du mastodontesque moteur de recherche) qui permettra d’être présent et bien placé dans les résultats de recherche. Sachant évidemment que seul Google peut offrir une notoriété à ces sites puisque plus de 91% des français l’utilisent pour toutes leurs recherches sur la toile.

Créer du contenu le plus intelligent possible !

À cet effet, en toute logique, il est nécessaire de créer toujours plus de liens et de diversité de contenus un peu partout sur le web, pour maintenir cette notoriété. Moi, j’ai postulé à ce stage pour l’aspect rédactionnel, et j’ai été très bien reçue du fait de ma formation littéraire. Les tâches qui me sont assignées se résument principalement à écrire des textes pour le référencement, destinés à des annuaires de sites Internet : je rédige donc des descriptions, et chacune doit être unique, pour les sites gérés par la boîte (qui sont en fait, majoritairement, des blogs) : il s’agit de refléter le contenu et le principe de chaque site.

Beaucoup plus chouette, je rédige aussi le contenu même de ces blogs, sur diverses thématiques énormément recherchées sur le net, donc sur Google : mode, jardinage, déco, bricolage, famille, animaux, etc. Il s’agit d’un travail enrichissant car le style est libre, et certains sujets nécessitant un peu de recherche, j’apprends de nouvelles choses chaque jour et exerce ma plume (plutôt mon clavier ici…).

Ce stage est une expérience formatrice, qui m’a été rendue vite et facilement accessible par le biais de ma fac, à savoir (cela peut en intéresser certains) que toute université distribue des conventions de stage permettant la prise en charge, dans les formes légales, de l’initiative personnelle de l’étudiant.

Récit rédigé par Charlotte

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